André et Lucie nous ouvrent les yeux sur l'accessibilité et l'inclusion

Par Ynni Houle, Agent de communication et d’information – Ville de Sherbrooke

 

Sur la photo, de gauche à droite : Lucie Vallières, Directrice régionale de l’APHVE, André, personne en situation de handicap visuel venu faire le témoignage lors de l’atelier et Émilie Durocher, Agente professionnelle en loisirs et responsable du dossier de l’accessibilité universelle au Service des sports, de la culture et de la vie communautaire (SSCVC).

Par : Yanni Houde, ville de Sherrooke

Le 27 février dernier, le comité en accessibilité universelle ainsi que des membres du personnel ont eu la chance d’assister à un atelier de sensibilisation portant sur la réalité des personnes vivant avec un handicap visuel. Cet atelier, riche en émotions et en apprentissages, a permis aux participantes et participants de mieux comprendre les défis quotidiens auxquels ces personnes font face.

Témoignage d’André

 

André, un citoyen ayant une rétinite pigmentaire, une maladie génétique et dégénérative de l’œil qui force la perte progressive et graduelle de la vision, était présent pour livrer un témoignage touchant. En effet, André avait autrefois la vue, mais celle-ci s’est progressivement estompée. Il a eu la gentillesse de présenter sa maladie ainsi que les enjeux qu’elle crée au quotidien.

Que ce soit l’impossibilité d’aller faire l’épicerie, la complexité de laver les vêtements ou tous les enjeux causés par le simple fait d’aller marcher dans le quartier, André a su montrer que les tâches les plus banales lorsque nous avons nos deux yeux peuvent devenir énormément complexes lorsque nous perdons la vue. Malgré tout, sa volonté de surmonter les défis est admirable et il a illustré toutes ses stratégies pour faciliter son quotidien malgré son handicap. Son récit touchant a assurément poussé la réflexion sur l’importance de l’inclusion et de l’accessibilité au sein de la ville.

Intervention de Lucie Vallières de l’APHVE

 

Lucie, représentante de l’Association des personnes handicapées visuelles de l’Estrie (APHVE), était également présente pour apporter un éclairage supplémentaire sur la situation des personnes vivant avec un handicap visuel. Elle a fait découvrir aux personnes présentes les différents types de handicap visuel et a souligné l’importance de la sensibilisation pour améliorer la qualité de vie de ces personnes.

Quelles leçons peut-on tirer de cet atelier?

 

Cette présentation a mis en lumière plusieurs apprentissages :

  • Une meilleure compréhension des défis quotidiens rencontrés par les personnes avec un handicap visuel.
  • L’importance de continuer d’intégrer l’accessibilité universelle dans les espaces publics, les services, les communications et les infrastructures municipales.
  • La nécessité de développer l’empathie et de sensibiliser la communauté aux réalités des personnes vivant avec un handicap visuel.
  • L’importance de continuer à soutenir les initiatives communautaires et de participer à l’inclusion pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un handicap.
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Tout au long de son récit, André a mentionné comment il découvre sa ville chaque jour en profitant pleinement de ce qu’elle a à offrir. Que ce soit par une promenade autour du lac des Nations ou en participant à des événements comme la Fête du Lac et le Sherblues, sa réalité prouve qu’il est d’autant plus important que la ville soit consciente de la réalité des personnes avec une déficience visuelle et que celle-ci intègre des mesures pour faciliter leur participation à la vie sherbrookoise.

Cet atelier a représenté un pas de plus dans la sensibilisation des équipes de travail et du personnel de la Ville à participer activement à l’évolution de l’accessibilité universelle sur le territoire.